Le Sang de l'Atlantide
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Message par Coeur d'Atlantide Jeu 20 Nov - 1:04

Un long couloir, sombre et des bruits de pas. Un lieu que tu n'as jamais vu mais que tu trouves familier. Un long couloir sans fin avec des colonnes blanches ornés de frises en un métal doré orangé et aux reflets iridescents. Sur ces frises des gravures formant des runes, par milliers incompréhensibles mais qui ont un sens pour toi. Un long couloir qui débute comme tout les couloirs, par une porte. Une porte immense du même métal inconnu pivote sur une axe alors que des silhouettes semblent être apparu de nul part. Des milliers de personnes sont là. En train de discuter, de se balader comme dans l'une de ces nombreuses soirées mondaines naissant dans New York et ses environs. Certains discutent, d'autres se disputent, d'autres font l'amour, d'autre se battent, tout n'est que chaos en ce lieu.

La porte de métal ne semble pas pour autant déranger ces gens alors que le brouhaha n'est qu'un fond sonore comparé aux bruits de pas... ou plutot de pied. Une silhouette fine apparait dans par l'entrée. Une personne semblant porter qu'une sorte tunique un pantalon légèrement trop court mais, surtout, il portait un masque étrange sur le visage. Fait du même métal que la porte ou les ornements muraux, c'était un masque lisse, sans la moindre aspérité si ce n'est les deux yeux et deux cornes rapproché sur le front. Des cornes ressemblant à une pince légèrement dentée. Mais la forme du masque ne resta pas ainsi bien longtemps. Alors qu'une silhouette passe devant ta vision et le couvre, le masque devient un visage différent portant toujours les pinces/cornes de métal, tel un diable qui s'amuse à montrer sa nature sous un visage humain.

Parfois, il serre la main à certaines personnes mais ignorent d'autres. A chaque fois son visage change, une nouvelle identité, une nouvelle tête, une nouvelle expression, un nouveau rôle, un nouveau but. Le sourire carnassier devient sournois, aimant, amical, franc, puis agressif. De la même manière ses vêtements changent pour s'adapter au mieux. Costards, uniformes, dorures, sobriétés, tout n'est qu'un masque sans emprise, autant de vent et d'illusion. Seul les cornes subsistent sans que personne ne les remarques ... ca et l'absence de chaussure. Mais c'est au devant de deux personnes qui sont en train se fixer par défi que l'homme au masque changeant se dirige. Son visage change encore et encore prenant alors l'apparence d'un homme sérieux au costume d'opéra et un haute forme, comme les politiciens du début du vingtième siècle.

Les mots semblent s'échapper des deux protagoniste au ralentit alors que la colère apparait sur leurs traits. Mais se calme alors que l'homme aux pinces cornues ... ou aux cornes pincées tend sa main à l'un des deux hommes. C'est là qu'apparait un bijou que tu n'as pas remarqué, une bague, totalement en adéquation avec le costume. Lorsque la main se serre, la colère s'évanouit, avant que l'autre interlocuteur, à son tour, voit la colère s'évanouir à son tour d'une poignée de main. Une fois, calmés, le masqué tape sur les épaules des deux hommes et disparait avant qu'ils ne finissent pas se serrer la main à leur tour. Leur silhouette se mit à s'illuminer alors qu'un filament semble s'être crée entre eux. Mais le filament se lie alors à d'autres personnes. Comme un effet bouge de neige, les silhouette prennent chacun leur tour une couleur doré. Continuant son chemin, l'homme masqué se retrouve seul, admirant la toile qu'il venait de tisser en une négociation.

La lumière d'or se reflète sur le métal du masque redevenu à son état d'origine. Difficile à dire si cette lumière provenait d'or ou bien d'un feu. L'homme porta sa main sur le masque et le retira pour admirer son oeuvre et sentir sa peau baigner par la lumière. Ce visage, caché sous le métal, c'est le tien. Tu vois une expression que tu ne te connaissais pas. Celle que tu as vue chez certains de tes collègues lors de tes études. Celui de l'homme qui vient de faire une toile de maitre, celui d'une personne qui vient de construire une chose magnifique d'une beauté infinie et, peut être, terrifiante. Mais ton instant de paix est troublé par une autre chose. Une lumière bleu, presque blanche derrière toi. Un cristal gigantesque pulsant d'une énergie qui résonne en toi. Tu es apaisé, tu te nourris de ces couleurs et de son son. Tu sens l'énergie de la création s'écouler en toi, c'est pour cela que tu es là, pour la recevoir et créer.

*******

Biiiiip biiiiip biiiip biiiip biiiip

Putain de réveil et aussi PUTAIN DE MAL DE CRANE !!! Un de ces réveils où les rêves semblent avoir pris soin d'emporter avec eux tout ce qui avait bien pu se passé après ce verre de trop à l'after du défilé de la collection Automne-Hiver Tiffany's que ta dernière conquête t'a trainée ... à moins que ca ne soit ta future conquête ... ou encore une ex-conquête qui allait redevenir une conquête d'un soir ... tout s'embrouille dans ta tête alors que tes yeux ont du mal à s'ouvrir. Ton réveil sonne 9h42 ... tu as surement tenté de le régler mais ton cerveau baignant dans les bulles de champagnes et tes mains dans la chevelure dorée de ta compagne d'un soir, ce fut un défi de trop. Tu sens que cette dernière bouge dans ton lit dans ce qui semble être ton home sweet home beaucoup trop lumineux pour tes neurones endoloris et faisant la fiesta dans ta tête. Mais malgré la douleur, ce rêve ne s'est pas évanoui. Il est là dans ton esprit, presque plus réel que ce que tu as du mal à percevoir avec ce mal de tête.

[Laisse libre court à ton imagination pour décrire là où tu habites]
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Message par Eli Lun 24 Nov - 2:25

*Urrrrrgggggggggghhhh…*

Mes paupières font  deux tonnes. Je les ouvre autant que je peux. Je suis sur le dos, bras en croix, couronne d'épine sur le cerveau. Ma main droite tatonne vers une petite plaque de verre sur laquelle l'heure clignotte nerveusement. Mes doigts engourdis glissent sur l'ecran tactile, mais le calvaire auditif s'entête. Le reveil finit donc naturelement contre le mur dans une explosion de crystaux liquide à deux centimètres d'un original de Thomas Sheibitz.
Silence retrouvé. J'aurais poussé un soupir de soulagement mais, sans surprise, ma gorge a l'humidité du Sahara.  

Dans l'espace-temps crepusculaire entre eveil et sommeil, mon rêve et ma réalité s'emmêlent. Je tourne la tête sur ma gauche. Des fils dorées s'échappent d'entre mes doigts, tel un marionettiste. Il y'a quelque chose d'inifiniment attrayant dans cet image. Ma main libre se portent à mon front, pensant y sentir des cornes. Ils n'en rammènent que des paillettes. Je regarde cette poudre metallique comme on tente de percer une énigme. Mes yeux retournent à mon autre main. Elle ne tient plus des fils d'or, mais des cheveux. Je les suis du regard, et tombe sur la tête d'une fille qui me tourne le dos.

Mon sens de la réalité revient graduellement. Les souvenirs, eux, sont encore flous. Qu'est-ce que je foutais à cet after, déjà?

Le nom « Cecilie Fredriksen » remonte à la surface. La fille du magnat Norvegien ? Ah oui, elle devait y etre, et ça faisait un baille que je voulais la rencontrer. Enfin je crois. Pourquoi j'aurais accepté l'invitation de ma camarade de chambrée, sinon ? Rrah, Veuve Cliquot, tu es une catin.

Mais faut dire qu'elle a de beaux cheveux, celle-là. Même sous alcool, j'ai l'oeil. Un blond naturel et profond, couleur d'électrum, qui attrape la lumière comme un bijou aztec, et qui vous donne l'envie de prendre le premier billet pour Stockholm. Je porte à mon nez cette meche dont je n'ai su lacher prise même endormi. Parfum d'huile de Sal. Hmmmm. Si je n'avais pas déjà cette couleur dans ma collection j'aurais pris le risque de l'immortaliser avant qu'elle ne se reveille complètement.

Merde, elle va se reveiller complétement.

Cette prise de conscience m'envoie une decharge électrique dans le cerveau, soudain revenu à la vie dans un état d'urgence. Je deteste les lendemains d'après. Je suis incapable de dire à ces gonzesses qu'elles doivent degager. Faudrait pas se méprendre, c'est pas l'envie qui manque. Mais j'en suis juste physiquement incapable: je ne peux emettre aucun son le matin tant que je n'ai pas bu une demi bouteille d'eau. Ca donne lieu à des entretiens extremement incomfortables, et parfaitement inutiles.  

Je sors du lit avec pour seul habit une capote pendouillant lamentablement, mettant les pieds sur le tapis de fourrure noire qui couvre la moitié de la chambre. J'attrape mon telephone sur la table de chevet Phillipe Starck et traverse le dressing pour m'engouffrer dans la salle de bain. La porte a peine refermée derrière moi, le detecteur de mouvement allume les LEDs du plafonds. Une lumière douce inonde la pièce, entièrement dédoublée par un long mirroir sur ma gauche. Tout y est de marbre (blanc) ou de ceramique (Caroma), à part pour deux tiges de Fleur de Lune trônant entre deux bassinets.
Trente secondes plus tard, je suis assis sur le trône de mon sanctuaire, face à la porte, vidant le contenant de mon sexe et le contenu de ma vessie. Dans ma main gauche, un verre d'eau procède à la mise à mort d'un cachet d'aspirine dans une effervescence encore trop bruyante. Dans l'autre main, je pianote sur mon iPhone. Un petit bip, et une longue fente dans le mur se met à deverser une fine cascade à 38.9°C dans la baignoire, sans que j'ai à tendre le bras. Les joies de la domotique. Encore quelques tapotages et j'entends les rideaux s'ouvrir dans la chambre. Debout poulette.
En générale ça a l'effet voulu. Après qu'Helios leur ait collé deux baffes, elles préfèrent s'évader plutôt que d'être vue avec un maquillage à la Jackson Pollock dans des fringues de la veille. Parfois on me laisse un numéro (mon ego préfère penser que ce sont pour mes performances plutôt que ma carte de crédit). Plus rarement, à la sortie du bain je les retrouve en culotte dans ma cuisine, dans une de mes chemises, à bouffer les viennoiseries que je viens de me faire livrer. Ca aurait de quoi vous foutre en rogne, mais chez moi, ca me donne envie de refaire une rodéo. Sorte d'attraction mutuelle entre muffles.

Quand j'ai finis de m'alleger, je vais vers l'armoire creusée dans le mur, remplie de lotions, parfums, et flacons de médocs. J'en débouche un marqué « Zyrtec ». Au lieu de capsules, j'en sors un petit sachet de blanche, dont je me fais un rail à côté du lavabo. Je descends mon verre et attrape à nouveau mon smartphone. Quand Ray Brown se met à jouer Black Orpheus à bas volume, je me glisse entierement dans la baignoire, surfant la vague d'energie qui m'envahit. Je ressors, crache de l'eau comme un gosse, et rabats mes cheveux degoulinant.

Coude sur le rebors, tête en arrière, les yeux fermés, le reste du corps dans l'eau comme dans l'étreinte voluptueuse d'une amante, je guette l'instant.
Là.
C'est dans à ce moment précis que mon quotidien effréné semble lever le pied, et ralentir dans un instant de clarté qui pourrait s'étendre jusqu`au crepuscule de la Création. J'ouvre les yeux et la batterie se met à jouer.

Le moment passé, je me redresse un peu, le cul toujours dans l'eau. J'attrape un carnet de croquis et un crayon que je garde toujours près du trone, et me mets à dessiner un masque aux etranges cornes, presqu'involontairement, tandis je tente de repasser les infimes bribes de souvenirs de la veille en revue.

J'en suis à gribouiller machinalement des runes quand je demande à Siri de me lire mon emploi du temps.
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Message par Coeur d'Atlantide Lun 24 Nov - 13:06

Les minutes dans ta salle de bain sont un réel réconfort aussi bien pour tes yeux que pour ton esprit. Seule une gouttelette rebelle ou les bulles de ton aspirine osent troubler la tranquillité de l'endroit. Heureusement, le chahut de ton crayon sur le papier n'est pas trop fort pour te gêner ta méditation matinale dans ton cocon. Tu fais plusieurs essaie pour retrouver une sensation de déjà vu avec tes dessins mais à chaque fois il y a des détails qui ne vont pas. Trois feuilles à griffonner des runes et des masques quand tu arrives à quelque chose de presque satisfaisant d'après tes souvenirs. Siri, dans une obéissance absolue et machinale (pour une machine ... lol ! ^^) récite comme un enfant prodige ton emploi du temps.

"10h00 rendez vous avec Peter Merchant (pfff un pseudo connaisseur pas une grande perte)
11h05 rencontre avec Shelby O'Malley (une négociante en art qui vient d'arriver en ville)
11h35 estimer la collection Martin (un nouveau riche du coin qui a recu un bel héritage, plein de vieille toiles horriblement cher)
14h00 brunch avec Sarah (elle avait une soirée organisé par la société de courtage de son époux. Open Bar, ennui, elle doit être dans le même état que toi mais elle n'a pas mis son réveil)
15h20 permanence à la Galerie (pfff corvée)
18h30 ..."


Le bruit robotique bien que légèrement mélodieux de Siri est couvert par une décharge d'information dans ton cerveau. A la fois, la porte de ta salle de bain s'ouvre avec le bruit d'un pont levis rouillé et la lumière du soleil baignant ton appartement fait une entrée inapproprié en ce lieu sacré. En parlant d'entrée inappropriée, tu notes aussi la jeune femme nue, qui s'avance dans ta salle de bain tranquillement, et enjambe te bord de ta baignoire pour s'installer en face de toi. Pour simple accessoire, elle a un porte cigarette qu'elle ouvre et un briqué en or qui allume la tige de tabac. Tu sais que tes souvenirs sont un peu floue et que la buée peu t'empêcher de voir parfois mais ... elle c'est définitivement pas Cécilie Fredriksen ... C'est ... Euh ... Bah ... Une femme nue qui s'incruste dans ton bain à ce point de l'enquête

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n10"Merci d'avoir fait couler le bain" dit elle comme si c'était normal après une bouffée expulsée
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Message par Eli Lun 1 Déc - 7:59

Je viens juste de troquer mon carnet pour mon téléphone quand la porte s'ouvre. Mon regard pour elle est furtif, mon attention se reportant au message que j'ecris. Non pas que la vue me déplaise, mais primo, des nus, j'en ai vu des tas et deuxio, j'ai mes priorités. Et puis se rincer l'oeil est vraiment plébeien. Oui, bon, je me suis permis de noter son niveau d'accointance avec l'esthéticienne, mais là n'est pas la question.  Un message, donc.    


To:Sarah
Morning Darling !
Un imprévu avec le boulot, je vais devoir reprogrammer notre brunch. Même heure prochain Dimanche ?
Navré, chérie. xo


Si la Sarah est vraiment dans mon état, elle devrait voir ça comme une aubaine.
« Merci d'avoir faire couler le bain », qu'elle me dit. J'acquiesce d'un sourire, levant à nouveau les yeux vers elle.

En vérité, c'etait vraiment pas une invitation. Mais je ne vais pas non plus l'envoyer bouler. Oui l'emploi du temps est chargé, mon foie aussi, et cette intrusion est une autre balle avec laquelle jongler, mais sommes-toutes, rien de nouveau. Tout est question d'anticipation.

Je suis en train de chercher le numéro d'O'Malley quand je me prends sa putain de fumée dans la gueule. Même si l'air est saturé d'humidité, je grimace par reflexe, anticipant une irritation de mes yeux, et balaye les volutes d'un revers de la main. La playlist passe alors à Miles Davis jouant « Freddie Freeloader ». Bizarrement, Freddie le Profiteur, c'est assez raccord. Quand je trouve le numéro je textote furieusement à grand renfort d'anticipation de texte, tout en parlant.
 

 « Tiens tant qu'on est dans les échanges de faveur, tu veux bien qu'on compare nos notes sur l'after d'hier soir ? J'ai d'assez grosses lacunes. »

To : +1 646 489 3492
Chère Ms O'Malley,
Il semblerait que Sotheby's ait booké une estimation seulement une demi-heure après notre rendez-vous, il me parait plus convenable de vous donner plus de mon temps, seriez-vous libre vers 14h ?  
Bien à vous,
-Eli Rockefeller


Je pose mon télephone à côté du calpin sur le rebord amenagé dans le mur au dessus de la cascade, quand mes yeux se posent enfin veritablement sur elle. Putain qu'elle a de beaux cheveux, merde. Je m'aperçois que ma main s'est arrêté sur le rebord. J'enchaine en attrapant une lotion pour le corps.


 « Il va falloir partir dans pas longtemps et tu n'as pas tout à fait les mains libres, je te lave ?... »
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Message par Coeur d'Atlantide Lun 1 Déc - 16:05

La remarque fait sourire la jeune femme qui reprend une bouffée de fumée avant de s'adosser un peu mieux à la paroi de la baignoire. Malgré la taille de celle ci, tu sens que ses jambes s'étendent un peu et commence à caresser l'intérieur des tiennes.

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n11"Des lacunes, hein ?"

Les yeux piquant encore légèrement, tu remarques que elle n'a pas autant de trace de fatigue que toi. Elle te regarde, non, elle te scrute pendant quelques secondes comme si elle était en train d'évaluer ton état de blackout mémoriel. Malgré l'apparence moderne de ta salle de bain, la scène semble tiré d'un film coquin des années 50.

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n11"Pourtant, hier, tu m'as supplié de venir chez toi. Tu es même allé jusqu'à envoyé bouler deux idiotes particulièrement bruyantes. L'une d'elle t'a traité en Suédois ou Norvégiens ... j'ai encore un peu de mal à reconnaitre la différence entre les deux.

Si ma mémoire est bonne tu m'as appelé "Tzarine aux cheveux d'or" ou quelque chose dans le genre..."


Cette formulation fait écho dans tes souvenirs ... oh merde t'étais à genou comme si tu voulais l'épouser

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n11"Puis tu m'as suivi jusqu'au Zero Ground sur Broadway et tu as réussis à passer la sécurité parce que je leur avais spécifié de ne pas te laisser passer..."

Zero Ground ... sécurité ... tu te rappelles avoir tenté de payer le videur qui a refusé. Tu as tenté de l'impressionner et il t'a jeté dans la rue. Tu t'es énervé et il a sortit son flingue ... Du coup tu as réussi à payer l'un des serveurs derrière la boite avec une liasse de billet affreusement épaisse pour passer par la backdoor ... Tes souvenirs de fêtard New Yorkais te rappelle que le Zero Ground n'est pas forcément le plus connu des clubs mais qu'il est très select. C'est un endroit qui joue la carte du parrainage pour ses membres

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n11"Puis tu es entré dans le salon VIP et tu as continué de tenté de me séduire ... J'ai finalement accepté de te laisser ta chance afin d'éviter que tu te blesses. Ca et aussi parce que tu as partagé les belles pilules et la poudre très intéressante que tu avais. De quoi te rappelles tu ?"

Tes souvenirs semblent se rappeler que tu avais 6 pilules d'ecstasy et 5 grammes de cocaïnes ... il est fort probable que tu peux leur dire adieux vu le marteau piqueur dans ta tête. Lorsqu'elle énonces les souvenirs, la jeune femme à un petit sourire alors que de l'eau sort le pied qui n'est pas en train de te caresser. Comme un appel à la proposition que tu as fait tout à l'heure de l'aider à se laver. Malgré le coté légèrement dominatrice que cela lui donne, elle a un regard qui semble te dire : "tu as proposés, je vais pas me gêner"
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Message par Eli Mar 2 Déc - 5:31

Les bribes de souvenir successives m'allument un sourire en coin. J'ai toujours trouvé que le mot  «non» était le plus sexy. Je l'emploie d'ailleurs beaucoup moi-même. Non, vraiment, on se refait pas. Plus on m'oppose, plus j'en ai envie. Au fond, je suis un grand romantique, quoiqu'en dira la miss Fredriksen... Tiens ça me fait penser, il faudra lancer l'opération « Excuses Florales™» avec celle-là.

Ma main gauche tient son pied en place sur ma poitrine tandis que l'autre masse langoureusement son mollet avec une éponge de bain, moussant un peu plus à chaque passage. Le côté bandulatoire de la scène avec un soupçon maso est entièrement voulu. D'ailleurs j'ai jamais compris pourquoi tant d'hommes font un si gros bloquage dès qu'il s'agit de jouer un rôle plus soumis. Cette vision étriquée de l'assurance virile conduit à beaucoup trop de femmes frustrées. Des preliminaires qui se prennent à la hussarde, c'est bon pour les pornos. Mais une femme, une vraie, souvent aime qu'on l'échauffe, qu'on l'a mette dans le bain, qu'on la sensualise, qu'on lui taquine la zone érogène avec délicatesse et doigté, qu'on la frustre, qu'on l'allume. Seulement alors, vous avez votre bête dans le lit, qui vous déchire le dos et vous redemande de la fessée.
Et puis j'ai une obsession pour le cunnilingus bien fait. Le regard qu'elles vous jetent à la descente du rideau, en se demandant dans quel manuel vous êtes allé percer les secrets clitoridiens, est pour moi une autre forme de coke. Question d'envie et de pratique.

Mon imagination s'égare sur cette forme orale de plaisir par procuration, quand je réalise qu'elle m'a posé une question, et que j'ai laissé un blanc. Je m'aperçois dans le même temps que mes mains sont montées d'elles-mêmes au dessus de son genou, continuant leurs va-et-vient. Je ne fais aucun effort pour les redescendre. On verra bien si la sauce prend ou si elle pose un panneau stop. Je finis par répondre en fixant son regard et détourner l'attention.
 

 « Pardon. Je peux pas dire que je me souvienne de beaucoup plus. J'avais un peu peur de t'avoir demandé en mariage, mais je crois qu'il t'en faut plus pour dire oui, tu m'en vois rassuré. »

Lavage consciencieux du dessous de sa cuisse, avant d'enchainer.

 « Et à par coller des rateaux en chaine à de pauvres types alcooliques avant de succomber aux pouvoir de la drogue et de prendre pitié d'eux, tu fais quoi dans la vie ? »
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Message par Coeur d'Atlantide Mar 2 Déc - 19:56

Le visage de la jeune femme affiche toujours son sourire d'apparat même si elle laisse fuiter des micros expressions de plaisir apparaitre sur son visage alors que tes mains parcourent sa peau douce. Il faut dire que tu as déjà bien travaillé le sujet, mais c'est étrange de voir combien elle fixe ton regard, amusé, comme si elle jouait. D'aussi loin que remonte tes souvenirs, si la nuance de sa chevelure n'est pas quelques chose d'unique pour toi, sa personnalité, elle, est une nuance qui ne correspond pas à tes standards de qualités habituels. Définitivement, elle te laisse faire alors que les notes de Miles Davis sont en train de bercer votre petit manège étrangement sensuel de caresses et de regards. De domination alternants quasiment toutes les secondes. Ta main n'est pas stoppée alors qu'elle se rapproche du sanctuaire des sanctuaires alors qu'elle te répond.

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n12"Tu as été assez obstiné pour hier soir, assez pour être presque un boulot à plein temps. Mais je travaille dans la gestion du patrimoine immobilier de ma famill..."

Ta mains vient de caresser une zone particulièrement sensible qui vient de craqueler son masque impassible. Son visage s'illumine d'un sourire de plaisir. Un plaisir charnel mais aussi à cause du jeu. Tu as marqués un point alors que sa jambes continue de caresser de plus en plus proche de ton point sensible. Pas dessus mais toujours plus près, jusqu'à presque froler ton entrejambe. Ta "médication" de toute à l'heure fait effet et de ton coté aussi la pression monte. C'est à ce moment là qu'elle décide de changer de sujet brutalement.

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n12"... c'est dommage que tu ne te souviennes pas de ce qu'il s'est passé hier soir. En particulier ce qui s'est passé tout à la fin de la nuit... et jusqu'au matin..."

Elle expire une petite dose de nicotine dont la fumée se mêle à la brume du bain avant de rajouter, sa voix devenu plus sensuelle.

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n12"En plus, comme tu l'as dit, il faut partir dans pas longtemps"


Tu as l'impression de revenir à l'époque de tes études, lorsque tu te demandais si c'était vraiment nécessaire d'aller en cours étant donné que la jeune femme à tes cotés te proposait un cours particulier de bon matin.
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Message par Eli Ven 5 Déc - 7:06

Je tente de conserver des traits innocents, trahis par une moue amusée et l'intensité avec laquelle je la fixe.

Ce petit manège devrait avoir des airs de déjà vu pourtant... Il y a quelque chose de particulier. Ici, là, maintenant, chez elle. Je suis infoutu de mettre le doigt sur quoi. Tout ce que je sais c'est que je ne veux pas y mettre fin.

Pas tout de suite, en tout cas.

Maintenant, chez le vingtenaire lambda, “continuer” impliquerait de laisser les choses suivre leur cours jusqu'à leur finalité coïtale. J'estime pour ma part que ça serait du gachi. Ca la ferait tomber de ce petit piedestal dans un bourbier de filles anonymes, réduisant mon souvenir d'elle à un corps nu de plus dans l'amoncèlement de jambes et de fesses érigé à la gloire du Maréchal Bite.

Non, il y'a quelque chose chez elle qui m'oblige à faire différemment.
Et d'un coup je mets le doigt dessus. J'ai envie de la revoir. Je veux pas connaître son nom, ni savoir où elle habite, encore moins qui elle fréquente. Mais je veux la revoir, dans tout son mystère.

Avec cette prise de conscience la stimulation de mes doigts se fait plus pressante.


”C'est vraiment dommage en effet... Il va falloir une reconstitution des faits... Une nuit prochaine...  Pour me rafraichir la mémoire..."
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Message par Coeur d'Atlantide Sam 6 Déc - 16:44

La jeune femme émets alors un rire cristallin, sa tête basculant en arrière alors que tu proposes le terme "reconstitution". Tu sens sa peau frissonner sous tes caresse alors qu'elle replonge son regard malicieux dans le tien.

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n13"Cela signifierai devoir attendre toute la nuit et d'avoir une doses non-conventionnel d'alcool dans le sang. Et si nous skipions tout le passage ou tu me poursuis et où tu me rejoins au Zero Ground à 22h. Je dirais au videur de te laisser entrer..."

Elle se mordille la lèvre avant de finir sa phrase d'un

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n13"... peut être"

Nul doute que te voir galérer pour la rejoindre dans une boite select fut un plus lorsque tu as tenté de la séduire. Toutefois, cela était un grand "Oui" pour la revoir. Un "oui qu'elle ponctue 'une nouvelle caresse particulièrement bien placé, frolant tes attributs sans pour autant les toucher, laissant ton esprit imaginer la sensation grisante que cela pourrait produire. Mais la sensation est de bien courte durée quand quelqu'un toque à la porte de la salle de bain. Oui pas de la chambre, mais bien de la salle de bain. Devant cette porte légèrement ouverte une ombre semble montrer la présence d'une personne dont la voix vous parvient. Une voix bien peu grave avec un petit accent que tu n'arrives pas à identifier.

"Mademoiselle, vous avez éteint votre portable et votre père cherche à vous joindre"

La jeune femme soupire alors que le sourire de son visage laisse place à de la déception de devoir partir dans un moment si délicieux.

[- 0 - Eli] Hangover Lana_n13"Qu'est ce qu'il me veut ?"

"Il ne m'a pas dit, Mademoiselle, mais il semblait très pressé"

Sur ces mots, la délicieuse squatteuse de bain se lève, découvrant une fois de plus son corps à ton regard. La différence c'est que maintenant tu es moins dans le gaz que tout à l'heure. Son corps aux courbes voluptueuses loin des models anorexiques qui peuplent les défilés. Mais c'est lorsque tu vois son dos que tu remarques une chose qui accroche ton regard. Tu vois un chat se cachant ou s'enroulant derrière une étoiles à huit branches posés sur son épaule. Tu suis les ondulations des hanches jusqu'à la porte qu'elle ouvre sans se soucier de l'homme qui apparait en ombre à cause de la lumière du soleil dans son dos. Mais tu notes qu'il n'est pas forcément très grand par rapport à ta mystérieuse conquête. Toutefois, une chose étrange vient toquer à ton esprit. Ton appartement est dans un immeuble de l'upper east side normalement sûr et quelqu'un vient d'entrer chez toi...
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Message par Eli Jeu 11 Déc - 8:14

Quand la porte s'ouvre, la dissipation de l'air moite emporte avec lui mon brouillard mental. Il laisse derrière lui une sensation poissarde, comme une impression de viol. C'est pas tellement l'intrusion complétement what-the-fuck façon David Lynch du major d'homme qui me fait tiquer. Un porte-avion s'écraserait dans mon salon que ça me ferait tout juste cligner de l'oeil (une distance avec le nawak qui vient avec la consommation regulière de LSD). Par contre j'aime encore penser que gueule de bois ou pas, je remarquerais le changement d'entrée de jeu.

C'est donc plus une impression que quelqu'un vient de me fourrer son bras jusque dans ma tête pour me faire penser et agir à ma place. Et ce quelqu'un a un tatouage de chat, apparemment. La nuit dernière à courir après-elle, l'énorme latence à me rendre compte qu'on a envahi un espace encore privé il y a 2 minutes... C'est comme-ci un envoutement avait eu lieu. Comme ci on m'avait forcé la main avec la delicatesse d'une SWAT team. Une impression en contraste singulier avec mon rêve où c'était moi qui tirait les ficelles.

Du coup, d'intrigué par elle, j'en deviens fasciné. De toute evidence, je n'ai aucune prise sur cette fille. Le moindre petit bout de controle qu'elle degnera me releguer, ca sera sans risque pour elle, et toujours avec un sourire de succube. J'ai bien compris que cette meuf n'est pas forte, mais qu'elle est surpuissante. J'entends la voix de Sarah qui me dit "elle joue une categorie au dessus de toi". J'ai bien reçu le message. Et je relève le défi. Un jour j'inverserai les roles. I'm a Rockefeller, bitch.                        

Et donc au final, frustration de mon entrejambe et contrebalancée par une autre forme d'excitation, comme un gosse qui se demande ce que le magicien va sortir de son chapeau, tandis que je profite de la vue tout en écoutant la suite de la conversation.
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Message par Coeur d'Atlantide Jeu 11 Déc - 21:48

La porte s'ouvre doucement pour dévoiler un peu plus la scène se déroulant dans un contre jour douloureux. Mais la douleur s'apaise alors que tes yeux s'habituent et les ombres ont un contraste plus ... lisible. Le majordome semble donner à la jeune femme un sac duquel elle sort de la lingerie ainsi qu'une robe qu'elle enfile tranquillement. Elle indique à l'homme un endroit de la pièce où elle a laissé son portable. Avec une rapidité étonnante, étant donné le bordel dans lequel tu as laissé ta chambre, il trouve l'appareil et le lui tend. Un laps de temps assez long pour que tu puisses admirer la dentelles épouser les formes de la jeune femme.

Malgré la position de son subordonné, elle prend le temps d'enfiler une robe noire qui glisse sur ses courbes comme une main dans un gant de soie. Sur mesure, tissu riche, une légère touche de vrai fourrure sur les épaules, ton instinct te dit que cette création textile vaut une somme à 5 chiffre. Elle prend le portable et tourne le dos à son majordome qui, sans la moindre hésitation, s'affaire à remonter la fermeture de la robe/parure/oeuvre d'art. Elle met le téléphone à son oreille et montre une nouvelle corde à son arc.


[- 0 - Eli] Hangover Lana10"Да? ... Отец, я знаю что я делаю! ... Мой брат - это идиот и... Я сообщаю это вам, отцу, не будет никакая проблема. Сделка будет иметь место... Они не проблемы, я знаю как управлять этим ненормальненем"

Sa voix n'était plus la rivière s'amusant de tout. Elle était devenu plus froide, sous controle. A moins que ca ne soit cette langue slave qui donne cet effet. Elle éteint le téléphone et le redonne au Majordome qui avait profité de la discussion pour réunir les effets personnels de la jeune femme qui ne s'occupe absolument pas de lui. Elle revient en direction de la salle de bain dans laquelle tu te trouves avant de t'envoyer un baiser.

[- 0 - Eli] Hangover Lana10"A ce soir, Monsieur Resquilleur, si vous en avez le courage..."

Soudain son ton devient plus sérieux. Le monde réel vient de reprendre le pas sur elle à ce qu'il parait et le visage de la déesse prenant son pied disparait pour découvrir son visage de femme glaciale.

[- 0 - Eli] Hangover Lana10"Kohlia, on y va"

[- 0 - Eli] Hangover Kolhia10"Bien Mademoiselle"

Enfilant ses talons, elle disparait de ton appartement, précédé par le dénommé Kohlia. Te laissant seu... Attend ... c'est le soleil qui fait ce drole d'effet ou bien tu jurerais avoir vu une ligne étrange entre la femme et son suivant ?
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Message par Eli Mar 16 Déc - 4:30

Evidemment qu'elle parle russe. Ou Bulgare? Ukrainien? On s'en fout: c'est beau, cryptique, sans être trop exotique. Surement pour ça que je l'ai appelé "tsarine" hier soir d'ailleurs, l'info doit pas être tout à fait neuve. Ce qu'elle enfile ne m'etonne pas non plus, vu l'endroit où je l'ai rencontré. Au moins on a les goûts de luxe en commun.

Je réponds à son baiser et son défi par un clin d'oeil, et quand elle part je... hein?.. je cligne des yeux, plusieurs fois. J'avais la lumière dans la gueule, ca devait être un phosphène. Soit ça ou une descente retardée d'acide.

Bon c'est pas tout ça, mais il est temps de reprendre le contrôle des choses. Sortage de bain, sechage de corps, peignage de cheveux, et enfilage de costume. Pour cette dernière étape, je m'octroie une petite contemplation dans ma panderie, qui s'enfonce sur 3 mètres à l'etroit entre la chambre et la salle de bain.
Qu'on me laisse m'y attarder à plus d'un sens: je considère cette pièce comme une oeuvre d'art moderne à part entière. Les costumes, presque tous sur-mesure, y sont rangés par categories (cocktail, formal, business casual, garden party), et chaque categorie triée par année de collection, n'excedant jamais plus de trois ans. En dessous, des meubles lisses, soigneusement choisis pour leur élegance, alignent par ordre d'étage cravates, noeufs papillon, ceintures, sous-vetements et chaussures. Le tout donne un agencement de tissus charbon, de velour gris, d'etoffes rayées et de cuir briqué enchassé dans un cadre acajou qui met en valeur l'ensemble. Une oeuvre d'art, je vous dis.
Après une courte reflexion je me sens Armani aujourd'hui. Trois pièces. Noir. Pour ce soir, on passera à du Tom Ford pour quelque chose de plus claquant.

Une fois habillé, je quitte l'ordre de la panderie pour rejoindre le chaos de la chambre, dont à mes yeux l'intensité des ébats d'hier est le coupable probable. Le bordel ne me gene pas pour autant, je sais que Rosalina (ou est-ce Mercedès aujourd'hui?) remettra le tout en état.
C'est important, de maintenir l'ordre. Pas seulement parceque que "l'ordre sert le design, et non l'inverse" comme seriné à Parsons School, mais aussi parcequ'il est impossible de réussir dans ce métier si vous donnez l'impression d'être un branleur. Emphase sur le mot "impression".

Je m'approche de la grande fenetre qui donne sur Park avenue, mettant sans avoir à y prêter attention ma montre fetiche, celle que mon père m'a offerte à mes 18ans, le regard perdu dans la vue qui s'offre à moi. En depit d'un emploi du temps qui fleure bon le rechauffé, quelque chose me dit que je vais me souvenir d'aujourd'hui pendant longtemps. Un sourire apparait, s'allonge, puis se fige.

Time to go.
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Message par Coeur d'Atlantide Ven 19 Déc - 23:13

Reprenant peu à peu une apparence d'homme civilisé, tu finis l'ultime touche de ton style par cette montre que ton père t'as offert. Ca doit bien être la seule chose qui ne vaut pas une sommes à 4 chiffre sur toi. Un bracelet de cuir, un cadran en laiton, une montre bracelet tout ce qu'il y a de normal si ce n'est une inscription gravé au dos.

Montre a écrit:Amat victoria curam

"La victoire aime la préparation" c'est aussi ce qui est écrit sur l'entrée de la maison familiale. Une phrase qu'avait dit à ton arrière-grand-père à ton grand-père quand celui ci avait décidé d'aller se battre pendant la seconde guerre mondiale. Pour saluer son courage alors que ses frères et soeurs restaient au pays. En revenant de la guerre, ton grand-père Léonard était transformé. Froid, distant et sans la moindre pitié, il n'a suffit que son diplome d'Harvard en Droit Economique pour en faire un pirate de la finance. Fusion, OPA, Licenciements, tout n'était qu'une procédure pour lui. Et niveau sentiments, il faut croire qu'il en était dépourvu. Aucune flamboyance, aucune envie de plaire plus que nécessaire, sa vie était juste un job. Pour ainsi dire, si tes cousins et tes oncles n'aiment pas votre coté de la famille, c'est à cause de lui. Toutefois, revoir cette montre réveille un souvenir que l'alcool de tes 18 ans n'a jamais pu oublier.

Flashback a écrit:Alors que tu étais en train de mourir à cause de la fête que tu t'étais offert avec tes amis en boite de nuit, tu t'étais assis dans un fauteuil de cuir d'un des nombreux salons de la maison familiale. La pièce était baignée d'ombre, parfait pour éviter que la lumière n'agresse tes neurones. Tu te parlais à toi même en parlant du cadeau que ton père t'avait fait. Cette montre qui doit valoir juste quelques dizaines de dollars ... une contemplation de cette breloque qui t'empêcha de sentir la canne du grand-père qui frappait ta tête pour te sortir de tes rêveries pour t'inviter à le suivre. Tu l'as retrouvé devant une vitrine où il avait encadré les restes de sa vie de soldat.

[- 0 - Eli] Hangover Lyonar10"Je vois que ton père t'a donné cette montre ... il t'a dit pourquoi il te l'a donné plutot qu'à tes frères ? Je suis sûr que non ... et vu ton état, je doute que tu aies pu comprendre quoique ce soit de toutes manières. C'est moi qui lui ait ordonné de ne la donner qu'à toi ... tu en as tellement plus besoin de tes frères"

Il resta là contemplatif, alors qu'il te pointait une tasse de café et un tube d'aspirine qu'il avait amené là pour toi.

[- 0 - Eli] Hangover Lyonar10"Bois, triple idiot, à moins que tu n'aimes les mal de cranes" aboya-t-il

Une fois que tu prenais conscience de la bonté du geste, ton grand-père reprit légèrement pensif, bien placé sur sa canne, comme s'il pouvait rester comme ca pendant des heures.

[- 0 - Eli] Hangover Lyonar10"J'avais ton age quand je me suis engagé. A l'époque, mon père était dans la finance et avait fait tout ce qu'il pouvait pour empêcher à ses enfants de partir. Ma soeur Erin avait voulu devenir une infirmière mais il l'a empêcher. Mais moi il n'a pas pu m'empêcher ... j'étais pas plus fort, plus courageux ou plus doué. J'ai juste su qu'il fallait que j'y aille. J'ai combattu, je me suis retrouvé en enfer et j'ai vu mes amis mourir mais je sais pas ... je me suis dit qu'il fallait que je continue. Pas pour la victoire ou pour la paix ... Je savais juste qu'il fallait que je continue. C'est vers la fin de la guerre que j'ai su pourquoi. Dieu voulait que je vois une chose de mes propres yeux"

Il prend une respiration, comme pour laisser le temps aux souvenirs de revenir, les yeux perdu dans une photo prise avec ses frères d'armes, de l'époques.

[- 0 - Eli] Hangover Lyonar10"Les Allemands étaient en train de battre en retraite. Ca faisait des jours qu'on avait quitté les Ardennes et qu'on s'enfoncait dans les territoires allemand. Régulièrement, on était envoyé en éclaireur pour voir s'il y avait pas des crétins de chleuhs qui voulaient faire un last stand. Mais ... c'est pas eux qu'on a trouvé. Les barbelés laissaient penser à une base tout d'abord. Mais y avait personne. Et l'endroit était en pleine foret avec juste une route comme accès. C'était débile pour une base. On a compris alors que c'était une prison. On a appelé le commandement et on a attendu. Pour nous, c'était des criminels ou peut être des ennemis politiques alors on bougeait pas même quand les prisonniers sortaient de leur maison de fortune. Lorsque mon officier est arrivé, il m'a demandé de l'accompagner parce que je savais parler allemand. La puanteur était affreuse. On avait l'impression qu'elle nous enveloppait et se fixait sur nous. On a ouvert les portes et on est aller parler à ces squelettes sur pattes. On leur a demandé où étaient passé les fritz. Ils nous ont dit qu'ils avaient filé après avoir vidé leur chargeur sur ceux qui passaient. On a demandé qui ils étaient, si c'étaient des opposants politique ou un truc du genre. Mais c'était des professeurs, des écrivains, des fonctionnaires, des musiciens, des artistes,... des juifs ... J'en croyais pas mes oreilles à l'époque. D'abord, je pouvais pas croire que des gens pouvaient laisser mourir des gens... de pousser l'antisémitisme à ce point. Mais ce qui m'a encore plus surpris c'était de me dire que tout ces gens étaient là dedans et étaient mort parce qu'ils avaient pensé comme moi. Par réflexe, j'avais regardé cette montre et à la phrase marqué dessus... Leur péché, c'était pas d'avoir été juifs ou bien des penseurs, leur péché c'était de ne pas avoir été préparé à ce qui allait lui arriver. Fais en ce que tu veux maintenant, gamin..."

En parlant de préparation, au moment où tu sors, ton portable sonne pour signaler l'arrivée d'un sms.

Message de Shelby O'Malley a écrit:Je ne peux pas me libérer pour 14h. Je vous invite à reprendre un rendez vous la semaine prochaine. Disons Lundi prochain à 14h ?

Pas de rendez vous à 14h de toutes évidences, mais le rendez vous de 11h35 n'attendait pas. Avec la dextérité d'un vrai New Yorkais, tu appelles un taxi pour te rendre dans le centre ville pour ton rendez vous. Ca fait du bien de se faire conduire, même par un immigré méxicain ou cubain ou porto ricain qui essaie de te faire la conversation. Les immeubles arrivent très vite ... ou bien tu as peut être fait une mini sieste, mais toujours est il que tu es arrivé au pied de l'immeuble de ce monsieur Martin. Ce mec vit dans l'une des nombreuses tours pour magna de la finance dont regorge le centre ville.

L'immeuble est très sécurisé, par des vigiles et on te demande même de mettre un badge ... mais attend, c'est pas un lieu de résidence, c'est un putin de siège social d'entreprise. L'ascenseur de verre te fait gravir les étages qui sont peuplés de cravateux foncant à toute vitesse dans leur course effréné pour le bonus de fin d'années. Mais fort heureusement, plus tu montes, plus les bureaux te semble grandir, et plus la population au mètre carré diminue.

Tu es de plus en plus haut et les derniers étages sont de plus en plus vide pour finalement arriver à un étage presque entièrement vitré. Quelques personnes travaillent là, dans des bureaux immenses. Devant toi, se trouve un nouveau guichet avec les mots "Martin & Gomez associés" posté derrière le bureau d'une rouquine au regard concentré sur son écran. Elle est plus agé que toi de quelques années, mais cette journée ensoleillé sur ses cheveux de cuivre ... ca c'est une nuance qu'on voit rarement. Une nuance qui n'est pas encore sur ton panel d'échantillon.


[- 0 - Eli] Hangover Sarah_10"En quoi puis je vous aider, monsieur ?"

Elle ne décolle son regard qu'à la fin de ses paroles, ajoutant un sourire que tu détectes comme étant faux. Un sourire de secrétaire en sommes.
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